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Origami

종이접기

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Cet art est un des plus anciens arts populaires, au VIe siècle en Chine. Il y est appelé zhézhǐ (折紙/折纸), et daterait de la dynastie des Han de l'Ouest (202 à 9 av. J.-C) ; il aurait été apporté au Japon par des moines bouddhistes via Koguryŏ (pays recouvrant les actuelles Corées). Il fait partie des arts du papier (纸艺), qui comprennent également le jiǎnzhǐ (剪纸, « papier découpé »), qui regroupe les techniques de pliage de papier et de papier découpé, mais où le découpage prédomine sur le pliage. Il se serait rapidement développé vers 1200 au sein des rituels bouddhistes, où il aurait rapidement eu un grand succès. C'est ensuite dans l'art du bushi que se seraient développées la découpe et la création de fleurs en origami (紙花/纸花) utilisées comme marques d'amitié.

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Le mot origami vient du verbe japonais oru (折る, « plier » ; l'idéogramme vient du chinois zhé, 折, de même signification) et du substantif kami (紙, « papier », du chinois zhǐ, 紙/纸). Cette technique date probablement, au Japon, de l'ère Edo (1603–1867).

Dans la culture japonaise, on utilise, pour désigner la technique du papier découpé, le terme kirigami (剪り紙), du verbe kiru (剪る, « couper ») et de kami. Les différents arts du pliage y sont regroupés sous l'appellation chiyogami (千代紙, littéralement « papier de 10 000 ans »). Y a été ajouté plus récemment le pepakura (ペパクラ, de l'anglais papercraft, littéralement « artisanat du papier »), art des volumes fixes ou animés en papier, qui, contrairement à l'origami, peuvent être découpés et collés. L'origami japonais a certainement ses origines dans les cérémonies où le papier ainsi plié permettait de décorer les tables (le plus souvent les cruches de saké).

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Le plus ancien usage religieux de l'origami connu à ce jour est le katashiro, représentation d'une divinité, utilisé pendant les cérémonies shinto du temple de Ise.

Les historiens ont récemment découvert le modèle perdu du tamatebako (boîte de Pandore), un objet tiré d’un conte folklorique japonais, l'Urashima Tarō, dans un livre publié en 1734, le Ranma-Zushiki. Cet ouvrage contient deux images identifiées en 1993 par Yasuo Koyanagi comme modèle du tamatebako. Masao Okamura, un historien de l'origami, a réussi à recréer le modèle, qui, contrairement à la théorie de l'origami traditionnel, implique découpage et collage.

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